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Fête de la musique.

Fête de la Musique 2024, c’est parti pour la 42ème édition !


On dit que la musique adoucit les mœurs… Dans un contexte quelque peu perturbé, la Fête de la Musique arrive à point nommé pour apporter un peu de douceur dans un quotidien – disons le mot – plutôt déprimant. Mais au fait, quelle est l’origine de la Fête de la Musique et comment est-elle organisée ? Dans cet article, vous découvrirez son histoire et aussi comment la musique, en plus d’enchanter nos oreilles, peut émerveiller les yeux en s’invitant dans la déco.


Depuis quand la Fête de la Musique existe-t-elle ?


S’il faut attendre 1982 et l’initiative du ministre de la Culture Jack Lang pour que la Fête de la Musique soit officialisée comme un évènement national récurrent, c’est en 1976 qu’a lieu la toute première édition.


C’est en effet le musicien américain Joël Cohen qui invente le concept de Fête de la musique lorsque l’idée lui vient de célébrer le solstice d’été (21 juin), nuit la plus courte de l’année, en proposant une programmation musicale baptisée les Saturnales de la Musique.


Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République. Un événement magistral pour la vie politique française puisque, 45 ans après le Front populaire de 1936, la Gauche revient au pouvoir. Un mois plus tard, une grande fête populaire de la musique et de la Jeunesse est organisée pour célébrer la victoire de l’Union de la Gauche.


L’année suivante, la France accorde, si l’on ose dire, ses violons sur le « la » donné par les Saturnales américaines : notre Fête de la Musique nationale aura lieu chaque année le 21 juin. Il faut croire que l’idée a résonné favorablement aux oreilles de nos concitoyens puisque, depuis 42 ans, son succès ne s’est jamais démenti.


Une fête de la musique, pour quoi faire ?


Si l’on ne peut douter que le ministre Jack Lang soit un vrai mélomane, il n’en reste pas moins un homme politique. En instituant une fête de la musique, quels étaient son programme et sa vision ? De quoi a-t-il voulu en faire le symbole ?


À cet égard, il est intéressant de souligner que le premier nom donné à cette manifestation populaire fut « Faites de la musique ». Le substantif fête remplacé par le verbe faire n’est pas anodin. Dans l’esprit de notre ministre, il ne s’agissait donc pas de flatter simplement les tympans des amateurs de sonates ou autres partitions de jazz, de rock ou de variété.


Au premier chef, célébrer la Fête de la Musique, c’est donner l’opportunité à tout musicien ou chanteur amateur d’exprimer son talent sur la place publique. N’oublions pas que Jack Lang est un socialiste et, qu’à ce titre, son action politique est portée par des idées de gauche : partage, union populaire, démocratisation des arts trop souvent perçus comme des activités élitistes.


Bien sûr, tout le monde n’a pas la persévérance nécessaire pour s’adonner à la pratique de la guitare, de la trompette ou d’un quelconque instrument de percussion. En outre, si interpréter ses partitions préférées est en soi une réelle jouissance, reconnaissons que celle-ci est décuplée dès qu’on offre son talent à un public aussi restreint soit-il. C’est sûrement pour cette raison que l’événement annuel du 21 juin se nomme « Fête de la Musique » et non « Fête des musiciens amateurs ». Interprètes et auditeurs, tout le monde est bien entendu concerné.


Comment est organisée la Fête de la Musique ?


Instrumentistes plus ou moins expérimentés, chanteurs solos ou chorales, fans de musique classique, de pop, de jazz, de hard rock ou des tubes intemporels qui ont marqué notre culture nationale : chaque année, au solstice d’été, musiciens ou simples mélomanes, tout le monde est à la fête !


Mais pourquoi la Fête de la Musique est-elle une institution au sens propre, à savoir un événement porté par les pouvoirs publics ? Eh bien tout simplement parce que l’utilisation de l’espace public est strictement réglementée : une autorisation de l’autorité locale (mairie ou préfecture) est nécessaire pour se produire sur un trottoir, dans un square ou sur une place..


Nous avons tous croisé, au moins une fois, un chanteur qui divertit la foule dans les couloirs du métro, ou un accordéoniste qui profite du shopping de fin de semaine pour « ambiancer » les usagers d’une rue piétonne et commerçante. Sachez que tous ont, dans la poche, le précieux sésame administratif. À défaut, ils peuvent être délogés manu militari par la police municipale ou, pire, se voir infliger une amende prévue par arrêté municipal.


Notre Fête de la Musique ne se contente donc pas d’être un signe de ralliement populaire et festif. C’est d’abord et surtout un dispositif pour promouvoir, organiser et sécuriser. Passons sur les barnums financés par les municipalités au profit d’artistes professionnels. Pour les musiciens amateurs, un guide est publié sur internet par le ministère de la Culture. Détail non négligeable qui caractérise la Fête de la Musique : toutes les prestations offertes à cette occasion, qu’elles soient ou non professionnelles, sont gratuites.


Pour honorer musiciens et mélomanes toute l’année…


Vous apprenez ou pratiquez la musique ? Depuis des années, vous suez sang et eau pour maîtriser notes, rythmes et dextérité, pour affiner votre oreille et développer votre virtuosité... Après tous ces efforts, il est bien normal que vous ayez envie d’inviter votre

cher instrument dans votre décoration intérieure, histoire de montrer à vos visiteurs toute la place qu’il occupe dans votre vie.


Les guitaristes seront fiers de suspendre, au-dessus du canapé, une splendide décoration murale dont les volutes de métal ouvragé honorent avec finesse leur instrument préféré. Vous ne vibrez que pour le son mélodieux du violon ? Dans ce cas, la lampe chat sera la compagne intime, fidèle et éclairée de vos soirées musicales.


Vous êtes violoniste ? Que diriez-vous d’un chat trompettiste en métal posé sur votre bureau ou dans votre bibliothèque ? À moins que vous ne soyez séduit par son acolyte le chat saxophoniste


Si vos enfants fréquentent l’école de musique, vous savez que ces derniers jours ont été marqués par les examens de fin d’année qui couronnent les progrès accomplis en solfège comme dans la pratique de l’instrument. Votre enfant a brillamment réussi les épreuves ? Alors cela mérite bien une récompense de circonstance comme cette figurine chat bassiste dont l’aspect cuivre patiné fera sensation sur un bureau d’écolier ou dans une chambre d’ado.


La musique et les objets, que ferions-nous sans eux ?


Et si, hélas, les résultats ne sont pas tout à fait au rendez-vous, raison de plus pour encourager votre jeune Mozart en herbe. Un « prix de consolation » décerné par Papa et Maman arrivera à point nommé pour signifier qu’on ne devient pas virtuose en quelques mois, et que l’année est assez longue jusqu’à la prochaine audition pour perfectionner sa pratique et développer son talent !


Tout comme la musique, nos objets de décoration manifestent souvent des pouvoirs étonnants. Ils peuvent égayer nos intérieurs jusqu’à y glisser, parfois, une note d’humour, de poésie ou de nature. Ils sont le reflet de nos goûts et de nos états d’âme. Bref, ils n’ont pas leur pareil pour faire régner l’harmonie à la maison !



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