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A nos adorables mamans...

Dernière mise à jour : 10 juin

Une mère et sa fille forment un coeur avec leurs doigts

Dimanche 26 mai 2024

La Fête de Mères, c’est tout une histoire !

Il nous semble tout naturel, chaque année, de célébrer notre maman. Depuis

notre naissance, elle nous a nourri, protégé, encouragé, enveloppé de toute sa

tendresse... Comment ne pas lui témoigner notre amour et notre reconnaissance

en la gâtant à notre tour ? Mais au fait, depuis quand le calendrier consacre-t-il

une journée spéciale à celles à qui nous devons tant ? C’est parti pour un voyage

à travers le temps ! En guise de terminus : une sélection de mes idées de cadeau

préférées.


La maternité fêtée depuis l’Antiquité


À notre échelle, il nous semble que la Fête de Mères ait toujours existé. En effet, depuis nos premières œuvres picturales agrémentées de cœurs aux courbes incertaines et d’un « Maman je t’aime » esquissé en lettres malhabiles, jusqu’aux colliers de nouilles de l’école primaire, elle fait depuis toujours partie de notre existence.


Certains esprits chagrins diront qu’il s’agit d’une fête commerciale. C’est oublier un peu vite que l’amour de nos mamans ne se marchande pas, et qu’elles sont d’ailleurs les premières à nous le rappeler : « Je n’ai besoin de rien » ou « Mon plus beau cadeau, c’est vous ». Ah la légendaire abnégation de nos chères mamans !


Du reste, l’humanité sait très bien ce qu’elle doit à celles qui enfantent et nourrissent les

nouvelles générations. En effet, que serions-nous sans elles ? Et cela ne date pas d’hier. À l’équinoxe de printemps, les Grecs consacraient une saison entière à célébrer Rhéa, mère de tous les dieux et déesse de la fertilité.


Au Vème siècle avant J-C, les Romains honoraient, plusieurs jours durant au mois de juin, Mater Matuta, déesse de l’aube et de l’enfantement. On voit que nos fleuristes et autres détaillants d’électroménager n’ont rien inventé et qu’avec notre journée annuelle, les filles et fils que nous sommes ont fini par modérer leur enthousiasme.


Une célébration qui fluctue à travers les siècles


Force est de constater qu’avec l’avènement du christianisme et des religions monothéistes, les divinités sont moins nombreuses. Qui plus est, pour les pratiquants catholiques, la mère de toutes les mères doit son statut à l’opération du Saint-Esprit. En termes d’inspiration et d’exemple, la barre est haute... Si tant est que l’on puisse l’atteindre.


Du reste, c’est au Moyen Âge, époque durant laquelle les préceptes religieux sont les plus pesants, que la Fête des Mères passe, si l’on ose dire, aux oubliettes. Il faut attendre le XVIème siècle pour que les Anglais instituent le « Mothering Sunday », et encore ne s’agit-il que de permettre aux domestiques de bénéficier d’un jour de congé pour profiter de leurs familles.


La Fêtes des Mères, telle qu’on la connaît aujourd’hui, trouve sa source en 1870 lorsqu’une Américaine qui milite pour la paix initie la Proclamation de la Journée de la Mère. Au siècle suivant, Anna Jarvis fonde le « Club de Mères » puis, en 1912, l’Association internationale de la Journée de la Mère.


Cocorico ! Pour une fois, les Français n’ont pas besoin d’attendre que la tendance traverse l’Atlantique. En effet, dès 1906 à Artas, convivial village isérois, Prosper Roche organise une cérémonie festive à l’occasion de laquelle son récompensées deux mères de famille nombreuse. La Grande Guerre approche. Les pacifistes se mobilisent, mais les pays ont besoin de chair à canon donc de mères pour la leur fournir.


1950 : la « Journée de la Mère » devient la « Fête des Mères »


Si les conflits armés mettent les mamans à contribution, encore faut-il que les États sachent se montrer reconnaissants, même si la stratégie politique – on s’en doute – n’est jamais loin. En 1941, échaudé par la récente déroute de l’armée française, Philippe Pétain lance son fameux programme « Travail, Famille, Patrie » et fait inscrire la Journée des Mères au calendrier.


Mais c’est à Vincent Auriol, président de la IVème République, que revient l’initiative, six ans après la Libération, d’instituer ce qu’il est dès lors convenu d’appeler la Fête des Mères. La date en est fixée au dernier dimanche du mois de mai. Mais pourquoi donc la Fête des Mères est-elle célébrée en juin certaines années ? Tout simplement parce qu’il arrive que le dernier dimanche de mai soit celui de la Pentecôte. Dans ce cas, nos mamans sont fêtées une semaine plus tard.


Les plus jeunes d’entre vous n’en ont sûrement jamais entendu parler et les plus âgés l’ont peut-être oublié, mais « maternité » a longtemps rimé avec « famille nombreuse ». Ainsi, en 1922, les fondateurs du célèbre magasin parisien La Samaritaine, couple stérile au demeurant, donnent leurs noms au prix Cognacq-Jay qui récompense, chaque année, 300 familles comptant au moins cinq enfants.


L’idée a fait son chemin puisqu’aujourd’hui encore, la médaille de l’enfance et des familles est attribuée aux parents qui élèvent ou ont élevé au moins quatre enfants dans des conditions familiales, sociales ou économiques particulièrement difficiles. Il ne s’agit cependant que d’une récompense purement honorifique, assortie d’une cérémonie officielle en préfecture. Pas grand-chose à voir avec ce père de onze enfants qui a reçu une dotation Cognac-Jacq de 25000 francs (environ 15 000€) en 1928. Autre temps, autres priorités, autre rétribution...


Les Françaises tiennent la corde en matière de natalité


D’abord principe premier de civilisation puis facteur de puissance guerrière ou économique selon la conjoncture, la maternité s’est souvent vue instrumentalisée par nos gouvernants. Et ce jusqu’au récent « réarmement démographique » de notre actuel président.


Toutefois, et n’en déplaise à nos responsables politiques, avec 1,84 enfant par femme contre 1,53 pour le reste de l’Union européenne (1,66 aux États-Unis), on peut se réjouir que les Françaises n’aient pas, moins que beaucoup de leurs contemporaines en tout cas, renoncé au bonheur d’être mères. Doit-on y voir une confiance aveugle en l’avenir ou une propension à s’épanouir à travers ses enfants ?


Certes, le projet de trouver, parmi sa progéniture, un « bâton de vieillesse » n’est plus vraiment d’actualité. Et c’est tant mieux : nos entreprises de services à la personne ne se sont jamais aussi bien portées et nos petits peuvent désormais s’éloigner du nid sans être assaillis par la culpabilité. On peut pourtant se demander ce qui motive les femmes à devenir mères en dépit d’une conjoncture peu rassurante : risques climatiques, économie en berne, conflits internationaux, recrudescence de la violence, qu’elle soit urbaine ou domestique...


De plus, même s’il reste encore du chemin à parcourir, les combats féministes, initiés dès la Révolution française avec Olympe de Gouge et sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, ont porté leurs fruits. Nos filles n’ont plus besoin de passer par la case « maternité » pour réussir leur vie. De nos jours, une femme sans enfant n’est plus montrée du doigt, en tout cas beaucoup moins que par le passé.


Fête des Mères : quel sens lui donner aujourd’hui ?


Si, en dépit des progrès sanitaires et sociaux, donner la vie reste une grande aventure humaine, ce choix peut se résumer en quelques mots ou bien, devrait-on dire, en quelques vertus : amour inconditionnel, patience, confiance, disponibilité. En définitive, le projet de mettre un enfant au monde ne revient-il pas à vouloir se dépasser ?


Mettre un enfant au monde, c’est aussi investir son temps et son énergie dans des valeurs que l’on place au-dessus du reste : le don de soi, la transmission et la famille. À ce propos, l’évangéliste américaine Joyce Meyer nous recommande avec humour « Passez du temps avec votre famille ; personne, sur son lit de mort, ne dit jamais J’aurais souhaité passer plus de temps au bureau ».


Dès lors, on peut en conclure qu’aucun cadeau de Fêtes des Mères ne sera jamais à la hauteur d’un tel élan, ni même à la mesure des soins et de l’amour prodigués durant des décennies. Faut-il pour autant casser son PEL pour donner le change ? Que nenni. Au fond, nous savons bien que le cadeau le plus coûteux, ou le plus luxueux, n’est pas celui qui portera notre maman chérie au comble de la joie.


Trouver un cadeau qui lui ressemble


Lui montrer que nous avons pensé à elle, vraiment, et pas seulement pour sacrifier à la tradition : voilà ce que notre mère espère, secrètement la plupart du temps. Lui signifier toute l’importance que nous accordons aux mille et une confidences qui émaillent sa conversation, ces commentaires, souvenirs ou envies, lâchés comme ça au détour d’une phrase, presque sans y penser.


Elle rêve d’un voyage en Afrique... Posé sur son meuble de chevet, un buste de femme

africaine pourrait bien l’encourager à concrétiser son projet, à moins que, fascinée par les animaux exotiques, elle ne puise davantage d’inspiration dans la présence d’un crocodile argenté, d’un lion majestueux ou d’un éléphant finement ciselé. Ou que, mère poule jusqu’au bout des ongles, elle ne fonde littéralement à la vue de Maman hippopotame et son petit tendrement enlacés.


Votre maman déplore-t-elle parfois le charme odorant mais trop éphémère d’un bouquet de roses fraîches ? Surprenez-la en lui offrant ce splendide bouquet de 19 roses, artificielles certes, mais délicieusement parfumées. Inconditionnelle du 7ème Art, elle ne rate aucune diffusion de la fameuse Cérémonie des Césars ? Alors il est grand temps de lui décerner la distinction qu’elle mérite à travers une statuette, tout aussi rutilante et sur mesure, telle ce couple avec enfant qu’elle sera fière de voir trôner, jour après jour, dans son intérieur. Avec discours, rétrospective en images et mise en scène soigneusement préparée, la célébration laissera, à coup sûr, un souvenir inoubliable !


Les objets nous racontent des histoires, parfois même, ils nous parlent de ceux qu’on aime. Le 26 mai approche à grands pas et vous êtes toujours à court d’idées ? Découvrez tous les autres objets que j’ai sélectionnés pour vous avec amour, laissez-vous porter par votre imagination et pensez très fort à votre maman : vous trouverez forcément un cadeau qui lui ressemble et dans lequel elle retrouvera un peu d’elle-même, le meilleur peut-être...



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